À première vue, le Forum international de la cybersécurité (FIC, qui s'est tenu du 28 au 30 janvier 2020) ressemble à n'importe quel salon : des dizaines de stands s'étalent dans les allées du Grand Palais de Lille, les journées sont rythmées par des conférences, et tous les visiteurs arborent fièrement un badge précisant leur nom et leur fonction. Tous ? Non. Ils sont quelques-uns à avoir obtenu une dérogation, et pour cause : ils travaillent pour les services secrets et de renseignement, comme la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), la Direction du renseignement militaire (DRM) ou encore la Direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD).À travers ces sigles, c'est la quasi-totalité du « premier cercle » de la communauté française du renseignement qui est représentée (il manque la DNRED des douanes et Tracfin, les enquêteurs de Bercy). Ils étaient déjà présents lors des éditions précédentes de cette grand-messe européenne créée en 2007, mais, pour la première fois, ces agents se sont installés au FIC à la vue de tous, avec un stand à leur nom. Un journaliste qui s'égare sur leur moquette comprend vite que leur objectif n'est pas vraiment de communiquer avec la presse : ils sont là pour recruter.Le conjoint devra endosser la « légende »Outre les combattants cyber ? militaires et civils ? et les experts des...
«Nous sommes des gens normaux»: comment la DGSE et la DGSI recrutent
information fournie par Le Point 31/01/2020 à 12:42

A lire aussi
-
Le candidat a changé mais l'extrême droite reste en tête: cinq mois après l'annulation choc du premier tour de la présidentielle, la Roumanie a confirmé dans un nouveau vote dimanche son virage nationaliste. George Simion, un eurosceptique fan de Donald Trump qui ... Lire la suite
-
Quatre grandes figures de l’opposition congolaise, longtemps divisées, s’expriment d’une seule voix. Dans une déclaration commune, Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Joseph Kabila dénoncent la mauvaise gouvernance et la dérive autoritaire du régime ... Lire la suite
-
Les sympathisants du candidat d'extrême droite George Simion, représentant de l'Alliance pour l'unité des Roumains (AUR), se sont rassemblés devant le QG de campagne du candidat à Bucarest après l'annonce des premiers sondages de sortie des urnes le donnant loin ... Lire la suite
-
Au menu : les violences du 1er mai contre des élus socialistes, les premières crispations au sein du Rassemblement national, et l’interview de François Bayrou au Journal du dimanche, il évoque entre autres son souhait de soumettre les finances de l’Etat à référendum. ... Lire la suite
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer